Arrivé à un certain âge, je m'aperçois que j'ai connu et vécu des événements qui sont, pour la plupart, aujourd'hui oubliés. Nous ne sommes plus très nombreux dans ce cas.

Musicien et historien de la musique en Lorraine, une grande partie de mon existence fut consacrée à la recherche et à la diffusion des événements musicaux des XVIIe et XVIIIe siècles à Metz et à Nancy. Pour cela, j'ai utilisé les très rares témoignages laissés par des observateurs attentifs, et publié les résultats de mes travaux.

Un éditeur avisé et courageux n'a pas hésité à imprimer, sous ma signature, plusieurs ouvrages, dont certains font aujourd'hui référence. Des périodiques culturels lorrains ont voulu également dévoiler mes trouvailles et mes souvenirs.

Aujourd'hui, crise oblige, l'histoire musicale en Lorraine n'intéresse plus les éditeurs, et, lorsqu'une revue me demande un article, je ne puis y inclure mes souvenirs personnels, pourtant devenus rares.

Voilà pourquoi j'ai souhaité créer ce lien entre un chercheur octogénaire et des curieux de l'histoire de la musique en Lorraine. Vous trouverez, racontés ici, des événements musicaux dont je fus le témoin de 1945 à aujourd'hui, mais aussi les résultats de mes dernières recherches sur les XVIIIe et XIXe siècles.

Mes textes étant protégés, je demande aux personnes souhaitant les utiliser, de bien vouloir citer leur auteur.

Gilbert Rose

lundi 21 novembre 2011

L'égalité des sexes en musique.

     Périodiquement, dans la presse, il est question de la regrettable inégalité de salaire entre femmes et hommes. C'était le cas ce matin dans mon quotidien.

     Dans ma profession de musicien, ce problème n'a jamais existé...

     Lorsqu'un poste se libère dans un orchestre ou un conservatoire, un concours est ouvert, au cours duquel les lauréats interprètent sur leur instrument et derrière un paravent, les morceaux de musique imposés.

     Le meilleur instrumentiste est admis par le jury, quelque soit son sexe. Comme le montant du traitement est indiqué au préalable sur l'avis de concours, il est automatiquement appliqué au lauréat reçu, homme ou femme.

     Aujourd'hui, dans les orchestres, l'équilibre des genres existe dans tous les pupitres. Mais je me souviens qu'à mon arrivée à Metz en 1950, il n'y avait que trois femmes à l'Orchestre du Conservatoire, alors qu'à l'orchestre de la Radio de Sarrebruck, il n'y en avait aucune, même pas à la harpe.

     Par contre, à mes débuts à Nancy, il existait déjà une certaine parité parmi les cordes. Un peu plus tard, dans ce même orchestre, tous les violonistes était des femmes,.... sauf Lionel.

     Je tiens à vous rassurer, il ne gagnait pas moins que ses partenaires féminines.....

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