Arrivé à un certain âge, je m'aperçois que j'ai connu et vécu des événements qui sont, pour la plupart, aujourd'hui oubliés. Nous ne sommes plus très nombreux dans ce cas.

Musicien et historien de la musique en Lorraine, une grande partie de mon existence fut consacrée à la recherche et à la diffusion des événements musicaux des XVIIe et XVIIIe siècles à Metz et à Nancy. Pour cela, j'ai utilisé les très rares témoignages laissés par des observateurs attentifs, et publié les résultats de mes travaux.

Un éditeur avisé et courageux n'a pas hésité à imprimer, sous ma signature, plusieurs ouvrages, dont certains font aujourd'hui référence. Des périodiques culturels lorrains ont voulu également dévoiler mes trouvailles et mes souvenirs.

Aujourd'hui, crise oblige, l'histoire musicale en Lorraine n'intéresse plus les éditeurs, et, lorsqu'une revue me demande un article, je ne puis y inclure mes souvenirs personnels, pourtant devenus rares.

Voilà pourquoi j'ai souhaité créer ce lien entre un chercheur octogénaire et des curieux de l'histoire de la musique en Lorraine. Vous trouverez, racontés ici, des événements musicaux dont je fus le témoin de 1945 à aujourd'hui, mais aussi les résultats de mes dernières recherches sur les XVIIIe et XIXe siècles.

Mes textes étant protégés, je demande aux personnes souhaitant les utiliser, de bien vouloir citer leur auteur.

Gilbert Rose

vendredi 7 décembre 2012

La critique s'éveille...

     Enfin la critique musicale des journaux parisiens réagit contre l'ineptie d'un metteur en scène (ou soi-disant), lequel, pour des raisons "que la raison ignore", a dénaturé à l'envi, un chef-d'oeuvre de l'art lyrique.

     Jusqu'à présent, seul le  Républicain Lorrain, grâce à la plume de son journaliste responsable, s'essayait à faire des réserves sur ce sujet. Ses confrères l'ont rejoint.

     On n'avait pas encore osé toucher à Carmen... Et bien c'est fait !

     J'ignore le nom du responsable et ne veux point le connaître.

     Mais le public de l'Opéra-Bastille n'a pas accepté, lors de la première, de voir saccager son opéra fétiche. Il a manifesté, paraît-il, bruyamment... et la critique lui a emboîté le pas.

     Je sais que l'auteur de cette maladresse (je suis gentil) va se défendre en alléguant des exemples célèbres comme la première du Sacre du Printemps (c'est toujours ce qu'ils disent...). Mais les malheureux confondent la naissance d'une création pas encore comprise avec des déchirures suivies de raccommodages maladroits d'un pur chef-d'oeuvre qui n'en a nul besoin.

     En tout cas, moi qui ai la chance de ne pas avoir vu le massacre, j'applaudis les critiques parisiens.

     Pour parler d'autre chose, avez-vous remarqué la dernière publicité de la SNCF sur Internet ? Elle vous invite à visiter le Marché de Noël de Metz en Alsace !

     ... une nouvelle annexion...

  

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